Un sarraziétois dans l'arène.

Un sarraziétois dans l'arène.

Clément fait désormais partie des hommes en blanc. photo: JL-G

A la rencontre de Clément Desquibes.

On connaît la bonhomie, la jovialité de Clément Desquibes. il n'engendre pas la mélancolie. Agé de 21 ans, il est en reconversion d'électricien. Bien connu sur les parquets du basket (joueur de l'équipe 3 de l'ESMS), Clément a ajouté une nouvelle corde à son arc: la course landaise. Et le garçon n'a pas froid aux yeux. A quelques minutes d'entrée dans l'arène de Sarraziet pour la course de l'avenir, samedi 28 juin, Clément évoque son parcours.

Quel est ton rôle dans l'arène ?

Entraîneur, c'est préparer et placer les vaches. Et ce n'est pas rien. Car il faut lancer la coursière et offrir ainsi les meilleures conditions à l'écarteur ou au sauteur.

Cette passion pour la course landaise, c'est une vocation ? 

En fait, c'est un peu une histoire de famille. Depuis mon enfance, je suis les performances de mon parrain Sébastien Gibielle (entraîneur) et de mon oncle Julien Labadie (écarteur) de la ganaderia Maynus.

Comment arrives-tu à concilier le basket et ta formation taurine ?

Tout d'abord, les entraînements ne sont pas les mêmes jours. J'arrive quand même à trouver un équilibre. Ma condition de basketteur est une aide précieuse dans l'arène.

Comment se passe ton entraînement à l'école taurine ?

Bien. Chaque dimanche matin, avec l'encadrement, nous travaillons beaucoup la technique.

Quel est ton futur, ton objectif, dans cette discipline ?

Je vais poursuivre ma saison et ma formation à l'école taurine. Evidemment, si je pouvais "monter le niveau" et intégrer ensuite une ganaderia seconde, j'en serais très heureux.

As-tu un modèle dans ce sport traditionnel ?

Oui, mon parrain Sébastien Gibielle, actuellement en pause. En définitive, mon plaisir, c'est de faire briller les gens...Donc dans l'arène, les écarteurs et les sauteurs.

Dans quelques instants, tu vas évoluer sur le sable ocre de l'arène de Sarraziet. Quel est ton état d'esprit ? (*)

 C'est une première. Le fait d'être dans mon village, et de vouloir bien faire, j'ai un peu la pression, mais bon...

(*) Clément a été à la hauteur de l'évènement, participant à la réussite d'ensemble de la prestation de l'école taurine.

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propos recueillis par Jean-Louis Gaillard

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